Fatiguée, malmenée, éprouvée et pourtant tellement épanouie ! Peut-on vraiment expérimenter la joie, la paix et le bonheur au cœur de la tempête ?
- 1 Thess. 5v24 : Celui qui vous appelle est fidèle, c’est aussi lui qui le fera.
En tant que chrétienne, nous avons clairement été informées que notre vie ne sera pas semblable à un fleuve tranquille ou comme j’aime à le dire « la vie n’est pas une fête congolaise ». La parole nous indique que nous serons persécutés pour notre foi, le malin nous combattra pour le choix que nous faisons de suivre Jésus. Cependant, elle nous invite à porter notre croix tout en déposant nos fardeaux. Cela signifie en premier lieu que nous sommes en mesure de supporter le poids de notre croix, c’est-à-dire que l’épreuve n’est pas trop grande pour nous. En revanche, Jésus se charge de porter ce qui nous pèse ou nous peine c’est-à-dire notre fardeau. Porter sa croix lorsqu’on sait que c’est le Seigneur qui combat, revient à porter sa victoire c’est comme monter sur un ring en connaissant par avance le score final.
- Jacques 1v2 : Considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposé.
« Quelle grâce que de vivre cette épreuve ! » vous êtes-vous déjà exprimé ainsi ? Cela paraît tellement contradictoire ! Comment donc considérer la maladie, le décès, les problèmes financiers, l’adultère, le rejet des autres, la moquerie etc. comme des sujets de joie COMPLÈTE ? Dans sa lettre le serviteur Jacques nous invite à nous fixer sur les fruits de l’épreuve et non l’épreuve en elle-même et cette attitude précisément, c’est la foi. Toute épreuve est avant tout une épreuve de foi. A qui cries-tu ? Vers qui cherches-tu une solution ? Paniques-tu ? Ou simplement remets-tu ton épreuve au Père en te sachant vainqueur ? En réalité une épreuve est vaincue non pas parce que nous conservons ce qu’on ne voulait pas perdre mais lorsque nous faisons grandir notre foi et que notre espérance n’en est pas ébranlée. En somme, sans épreuve notre foi ne peut se renforcer et fini par s’atrophier.
- Et mes yeux, ont vu ta gloire !
D’accord, les épreuves c’est avant tout réaliser que c’est Dieu qui combat, qu’il sera victorieux et que notre part réside dans la foi. Seulement comment expérimenter la joie lorsqu’on est ballottée comme dans une machine à laver. A peine sortie de l’eau nous revoilà plongé dans les abîmes. Tout est une question de perspectives. Lorsqu’on est attaqué de toutes parts on reste fixé sur tous les coups qu’on reçoit mais si on change de perspectives on peut voir le Seigneur à l’œuvre ! Plutôt que de regarder aux ennemis devant moi j’ai commencé à visualiser l’armée qui se trouvait derrière moi.
Et là j’ai vraiment vu, j’avais beau être à genoux mais cela m’importait peu car j’étais dans la parfaite posture pour la prière ! La parole dit que le Seigneur dresse une table en face de tes adversaires, c’est-à-dire qu’il dresse sur la table toutes nos victoires à venir. Quelle joie ! Tu peux vraiment chanter et louer au milieu de l’épreuve c’est là que le seigneur est fidèle et il n’y a rien de plus réjouissant que sa présence !
Jacques 1v12 : Heureux l’homme qui tient bon face à la tentation car après avoir fait ses preuves il recevra la couronne de la vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment.
Ma sœur, c’est d’un cœur sincère et éprouvé que je te témoigne ma joie. J’ai trouvé un trésor inestimable : la fidélité du Seigneur. Il est là au milieu de l’épreuve et en sa présence tout est paix, joie et bonheur. Je ne me souviens pas avoir été aussi heureuse que dans ces dernières épreuves car au-delà des circonstances j’ai décidé de regarder à mon sauveur. C’est lui qui a fait et qui fera.
Amen !